OUROBOROS
ORO♦ORO
Le serpent d’airain que Moïse cloua à la croix,
« afin que le peuple le vît et guérît de ses maux »,
symbolise la vertu curative de l’élixir mercuriel ou,
ce qui revient au même, du Christ sur la Croix.
« Comme Moïse éleva le serpent dans le désert,
ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l’Homme,
afin que quiconque croit ait par lui la vie éternelle. »
Jean 3.14 ; 21.
« Le serpent d’en haut ( n°3 ), c’est l’esprit universel qui anime toute chose,
mais qui tout aussi bien tue tout ce qui est, et qui prend toute forme possible.
En gros : il est tout et il n’est rien.
Cyndi Dale – Energetic Anatomy, “Subtle Body”, 2017.
On fait deux de un par la séparation, et trois et quatre leur sont intrinsèques.
C’est le plus volatil et le plus fixe, c’est un feu qui tout embrase, mais qui ouvre et ferme tout (…) Procède à la coction de ce feu par la feu jusqu’à ce qu’il se tienne coi, et tu auras le fixe le plus fixe qui toute chose transperce, et dès qu’un dragon aura dévoré l’autre, on aura l’être que montre la fig.4” Cet être, c’est Ouroboros. »
Donum Dei. Erfurt 1735
URAEUS
L’alchimie prend sa source en Egypte, à ce titre il n’est pas inintéressant de remarquer que l’Uraeus, le cobra qui orne le front des pharaons Egyptiens est un symbole solaire issu de la fusion de deux serpents (ou d’un serpent et un vautour).
Sans la matière la lumière demeurait invisible.
Paolo Riccio – The Portals to Illumination, “De Porta Lucis”, 1516.
Gravure : la porte de la lumière. Paul Ricius