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GANYMÈDE

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Ganymède par Thorvaldsen
© Thorvaldsen Museum, Copenhagen

Extrait de « L’ère du verseau » de Paul Le Cour

« Sur les cartes célestes, le Verseau est représenté sous l’aspect d’un jeune homme coiffé du bonnet phrygien tenant une urne renversée dont le flot s’épanche à travers le ciel.

Le nom de ce jeune homme est Ganymède ou Ganimède. Voici son histoire que nous allons chercher à interpréter, car elle est d’une très grande importance : Zeus, le maître de l’Olympe, mécontent des services de Hébé chargée de verser aux dieux l’ambroisie, la liqueur de Connaissance et d’Immortalité, remarqua en Crète, un jeune garçon d’une beauté merveilleuse : Ganymède.

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Il était fils de Tros et de Callirrhoé. Zeus résolut de l’enlever et d’en faire l’échanson des dieux. Il prit pour cela la forme d’un aigle, saisit l’enfant dans ses serres puissantes et remonta au ciel en l’emportant avec lui. Il y a lieu de remarquer qu’il existe des interférences entre Ganymède et Hébé. Celle-ci portait parfois le nom de Ganymèda. Elle avait, à Phlionte, un temple sous ce vocable, nous dit Pausanias.

Comme Ganymède, elle était la personnification de la jeunesse et de la beauté. Hébé apparaît donc comme étant la parèdre de Ganymède, son alter ego féminin. Cette image et cette légende ont des significations cachées.

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Ce que représente l’enlèvement de Ganymède nous allons le savoir en nous reportant à la Divine Comédie.

En effet, au chant IX (nombre sacré) du Purgatoire, Dante voit en songe un aigle qui l’emporte jusqu’à la sphère du (ou de) feu où il lui semble brûler.

Réveillé par l’ardeur de cette sensation extraordinaire, il apprend de Virgile qu’il vient d’être, en effet, enlevé par Lucie elle-même (Lux, lucis, la lumière) et transporté au lieu où elle se trouve, pour y subir l’épreuve du feu, la première des épreuves initiatiques.

Lucie, écrit Aroux (Dante hérétique), c’est la lumière mystique hypostasiée dans l’aigle qui est lui-même, on le sait, le symbole de saint Jean. Nous savons que saint Jean est le patron des initiés.

Or, Ganymède porte le bonnet phrygien, coiffure des initiés ; il s’identifie par suite à saint Jean-Agni qui est représenté par l’aigle.

D’autre part, sainte Thérèse d’Avila parlant du ravissement de l’extase, déclare : On ne peut pas lui résister. Prévenant toute pensée et toute préparation intérieure, elle fond sur vous avec une impétuosité si soudaine, que vous sentez cette nuée du ciel ou cet aigle divin, vous saisir et vous enlever. N’est-il pas extraordinaire de retrouver sous la plume de la sainte du XVI ème siècle l’image employée par Dante ?

Ganymède enlevé par l’aigle prend ainsi une très haute signification mystique.»

échanson, ambroisie, mythologie, Grèce antique, Aquarius, verseau

EAU IGNÉE* ET AIGLE

*ignée : produit par l’action du feu

**échanson : personne chargée de verser la liqueur de connaissance et d’immortalité aux dieux de l’Olympe.

Ganymède devient l’échanson** des dieux Grecs suite à un enlèvement accompli par Zeus transformé en aigle, il porte le bonnet phrygien des initiés.

L’expérience de Ganymède est similaire à celle d’Elie, le messager de l’alliance, curseur initiatique de l’œuvre, dont le patronage spirituel va d’un précurseur baignant le monde d’une annonce royale à la vision apocalyptique d’un aigle.

JOHANN

Saint Jean-Baptiste incarne la fonction du témoin et l’esprit prophétique.

Dans le cadre du symbolisme chrétien, la valeur initiatique de son témoignage fait de lui l’Initié par excellence.

« La loi et les prophètes vont jusqu’à Jean ; depuis lors, la bonne nouvelle du Royaume de Dieu est annoncée, et tout homme déploie sa force pour y entrer. ».

(Mt7.12 + Rm3.19 et la note. Tob : Lc 16 ;16)

Jésus dit de lui qu’il est plus qu’un prophète, qu’il est celui dont il est écrit « Voici, j’envoie mon messager en avant de Toi ; Il préparera le chemin devant Toi. » Ml 3.1

eau ignée, Élie, ganymède

Toujours selon le nouveau testament, Johann est aussi le prénom du disciple préféré du Christ, soit St Jean l’évangéliste.

Les écrits de Saint-Jean l’évangéliste fondent l’ésotérisme chrétien.

Il développe dès les premiers versets de son évangile et dans l’apocalypse (la révélation), un enseignement ésotérique à partir de l’interprétation christique de la gnose.

Remarquez que Jean-Baptiste et Jean l’évangéliste ont en commun (hormis le prénom) la fonction initiatique, que le nouveau testament commence avec le témoignage de l’un et se clôt avec celui de l’autre.

CURSEUR

La doctrine des Roses + croix Johannite est sous le patronage du témoin, Elie, l’Hermès hébraïque, « l’Ange de l’alliance ».

Conformément aux extraits des prophéties de Malachie ci-dessous, cet ordre de pensée suppose que la révélation de la gnose se fait par l’esprit d’Elie.

« Voici, j’envoie mon messager.

Il aplanira le chemin devant moi. Subitement, il entrera dans son Temple, le maître que vous cherchez, l’Ange de l’alliance que vous désirez, le voici qui vient, dit le SEIGNEUR le tout puissant.

Qui supportera le jour de sa venue ?

Qui se tiendra debout lors de son apparition ?

Car il est comme le feu d’un fondeur, comme la lessive des blanchisseurs.

Il siégera pour fondre et purifier l’argent…. »

Malachie 3 ; 1

 

« Voici que je vais envoyer Elie, le prophète avant que ne vienne le jour du SEIGNEUR, jour grand et redoutable.

Il ramènera le cœur des pères vers les fils, celui des fils vers leurs pères pour que je ne vienne pas frapper la terre d’interdit. »

Malachie 3 ; 23

 

Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : «Qui es-tu ? »

Il confessa, il ne nia pas, il confessa :«Je ne suis pas le Christ. »

«Qui es-tu donc ? Lui demandèrent-ils. Es-tu Élie ? »

Il dit :«Je ne le suis pas. »

« Es-tu le prophète ? »

Il répondit : «Non.» Ils lui dirent alors : «Qui es-tu, que nous donnions réponse à ceux qui nous ont envoyés ? Que dis-tu de toi-même ? »

Il déclara : «Moi ? la voix de celui qui crie dans le désert : Rendez droit le chemin du Seigneur.»

Jn 1.19

Il est clairement écrit qu’ Elie patronne Jean-Baptiste…

« Il marchera devant lui avec l’esprit et la puissance d’Elie, pour ramener le cœur de pères vers les Fils et les rebelles à la prudence des justes, préparant un peuple bien disposé. » Lc.1.17

La fonction de Jean-Baptiste est d’être le messager précurseur, sa naissance précède de six mois celle du Christ, cependant par le patronage d’Elie, il est à même de dire :

C’est de lui que j’ai dit : Derrière moi vient un homme qui est passé devant moi parce qu’avant moi il était.

Et moi, je ne le connaissais pas ; mais c’est pour qu’il fût manifesté à Israël que je suis venu baptisant dans l’eau.

Et Jean rendit témoignage en disant : «J’ai vu l’Esprit descendre, tel une colombe venant du ciel, et demeurer sur lui.

Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau, celui-là m’avait dit : «Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est lui qui baptise dans l’Esprit Saint.

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